2023-2024 / Master de spécialisation

Gestion des risques et des catastrophes à l'ère de l'Anthropocène

60 crédits

Description complète

Le programme de la formation permet de se projeter dans les décennies à venir, avec des capacités :

  • de développer une approche globale et systémique de la problématique de la gestion des risques
  • d'identifier et étudier les processus naturels générateurs de risques, leurs impacts, les risques y afférents
  • de mettre en place les méthodes d'analyse des risques adéquates : collecte et traitement de l'information, modélisation, analyse économique, analyse du domaine d'acceptabilité, analyse multicritères, etc.
  • d'employer les méthodes de gestion des risques les plus récentes ou innovantes : mitigation, prévention, limitation des impacts, gestion des situations de crise, etc.

Ce master se déroule en trois grandes étapes. Il favorise l'approche active, par études de cas et résolution de problèmes.

  • La première « Enseignement pluridisciplinaire relatif aux risques et catastrophes à l'ère de l'Anthropocène » (14 crédits) donne une assise commune et essentiellement théorique aux étudiant·e·s.
  • La deuxième « Outils d'analyse, de prévention et de gestion des risques et des catastrophes » (15 crédits) développe les connaissances des outils d'analyse et fait la part belle à la pratique.
  • La troisième « Gestion des catastrophes : de l'urgence à la résilience » (16 crédits) est essentiellement pratique, sous forme de séminaires, retours d'expériences et acquisitions de soft skills autour de la pratique de l'interdisciplinarité.

Un travail de recherche personnel compte pour 12 crédits et est complété d'un travail d'expertise interdisciplinaire de 3 crédits.

L'originalité de la formation réside notamment dans sa mise en œuvre. Ainsi, les étudiant·e·s ne partent pas en fin de cursus (fin du second quadrimestre) mais bien au milieu du second quadrimestre (approximativement de mars à avril). A leur retour, ils·elles seront accompagné·e·s dans l'application de certains outils et compétences sur le traitement de leurs propres données collectées sur le terrain selon des méthodes de collecte spécifiques réfléchies et co-construites avant leur départ avec leurs formateur·trice·s.

En outre, les étudiant·es se rendront sur le terrain par « cohortes » de trois à quatre apprenant·es dont les formations et expériences professionnelles antérieures sont assez différentes (par exemple, un géographe « local » avec une agronome et un médecin « étrangers »). Ces étudiant·e·s partageront le même terrain mais avec des approches différentes (toujours à titre d'exemple, une ville du Sud pourrait être le terrain d'étude commun ; l'un pourrait se focaliser sur les questions de planification urbaine, l'autre sur la question des événements pluviométriques extrêmes et la fréquence des inondations, alors que le troisième analyserait en profondeur les conséquences sanitaires de ces catastrophes). L'objectif est clairement de mobiliser les soft skills et de pratiquer l'interdisciplinarité en situation réelle.

Plus d'informations sur le site de l'Académie de Recherche et d'Enseignement Supérieur (ARES).